Début 1892 Jean Rocca participait aux réunions du Groupe des ennemis de toutes candidatures. Selon les rapports d’indicateurs, il était alors l’un des rares compagnons approuvant l’usage de la dynamite comme « seul moyen de faire la révolution ». Fin avril 1892, Jean Rocca était parvenu à échapper à la rafle préventive à la manifestation du 1er mai dans laquelle avaient été arrêtés une quarantaine de compagnons de la région lyonnaise. A l’été 1893, Jean Rocca avait participé avec notamment Boget, Camberousse, Desgranges, Blain et d’autres, aux réunions préparatoires à la publication de l’hebdomadaire communiste anarchiste régional L’Insurgé (Lyon, 12 août au 18 novembre 1893) dont les gérants furent L.J. Jacomme puis Philippe Sanlaville. Les 20 novembre 1893 et 1er janvier 1894, son domicile 43 rue Chaponnay avait été l’objet de perquisitions où la police avait saisi journaux et brochures anarchistes. Il venait de purger une peine de deux jours de prison (contrainte par corps) pour n’avoir pas payé des contraventions pour vente sans autorisation de journaux.
En 1897 il figurait toujours sur une liste d’anarchistes de Lyon.
Il pourrait s’agir du Jean Rocca qui au printemps 1898 figurait sur une liste d’anarchistes établie lors du voyage du président de la République à Nice.