Daniel Lambert avait pu échapper pendant l’occupation au STO grâce à son frère, militant de la CGT clandestine. A la Libération ill travaillait comme dessinateur technique à l’usine Berliet de Vénissieux, où, suite sa critique du PCF et de la CGT à la direction de l’usine lors de « l’expérience Berliet », il fut poussé à la démission fin octobre 1946.
A partir de juin 1947 il rejoignit le Mouvement laïque des auberges de jeunesse (MLAJ), et prenant position contre l’unification sous le contrôle du gouvernement, des divers mouvements Ajistes, il contribua à la formation du Mouvement indépendant des auberges de jeunesse (MIAJ) qui scissionnera en 1951.
Après un bref passage en 1946 aux Jeunesses communistes internationalistes (trotskistes), il avait adhéré en 1949 au Groupe Libre examen, de Lyon de la Fédération anarchiste et participa à la formation du groupe des Jeunesses communistes libertaires de Lyon-Vaise. L’année suivante Vaise Lyon il adhérait à la CNTF.
Pendant les années 1960 il participa au soutien des luttes pour l’indépendance de l’Algérie au sein de l’Action jeune internationaliste et révolutionnaire (AJIR), à la fondation avec sa compagne du Planning familial de Lyon, au soutien aux militants espagnols des Jeunesse libertaires (FIJL) emprisonnés en France, puis aux luttes contre la politique nucléaire au sein du Mouvement contre l’armement atomique (MCAA). Il milita également au Comité départemental d’action laïque (CDAL). En 1965 avec sa compagne, il quitta le MIAJ.
Au début des années 1970 il était syndiqué à la CFDT. Il fut par la suite l’auteur de dessins et de couvertures de la revue IRL-Informations rassemblées à Lyon (n°1, décembre 1973). Il avait alors aménagé une chambre de bonne de son immeuble en atelier d’illustrateur pour l’imprimerie.
Œuvre : — Mémoires d’ajiste (Le Nez en l’air, 2005).