Né dans une famille anarchiste, Ernesto Rani avait adhéré encore très jeune au mouvement. Après la mort du tétanos de son père qui était maçon, quand il avait 13 ans, Ernesto avait commencé pour aider sa mère à travailler comme apprenti coiffeur, métier qu’il allait exercer toute sa vie.
C’est après la Première Guerre mondiale qu’il devint un militant actif du Cercle anarchiste local jusqu’à la fermeture du cercle par les fascistes. En octobre 1944, il fut arrêté dans sa boutique de coiffeur et sequestré pendant une semaine dans une villa par la Brigada Nere fasciste. Accusé de faire partie d’un groupe de partisans, ce qui était faux, il fut finalement relâché au bout d’une semaine.
Dès la Libération il participa à la reconstitution du groupe de Castelbolognese. Dès sa fondation en novembre 1985 il fut membre de la coopérative gérant la bibliothèque libertaire Armando Borghi. Jusqu’à son décès le 26 février 1994, il soutint le journal Umanità nova.