Fils d’un militant du syndicat CNT du textile de Tarrasa, Juan Buil avait commencé à fréquenter dès son enfance l’athénée libertaire de son quartier et avait adhéré à la CNT en 1937.
Exilé en France lors de la Retirada, il était au moment de la Libération à Landes Le Gaulois (Loir-et-Cher). A l’été 1945, dès leur organisation, il fut nommé respionsable des Jeunesses libertaires (FIJL) de Blois. Le 25 novembre 1945, lors d’une assemblée des FL-FIJL de Blois, Vendôme et Marchenoir, il fut nommé secrétaire du Comité départemental dela FIJL du Loir-et-Cher. Il demeurait à cette époque 78 Levée des Tuilleries à Blois.
Il a occupé à de nombreuses reprises des responsabilités au sein du MLE. En 1949 il était le secrétaire de la FL-CNT de Gaillac (Tarn) où il s’était alors installé.
Sous les pseudonymes de Buil de Egara et de Buil de Tarn il collabora à la presse de l’exil et notamment dans les années 1990-2000 à Cenit dont il était le directeur.