Le 3 août 1874, Léopold Lutringer se mariait à Reims avec Elisabeth, Irénée Gavet, lingère.
Par jugement du 2 avril 1889, Lutringer, cordonnier à Reims, 11 place Drouet-d’Erlon, avait été déclaré en état de faillite.
Le 16 mai 1892, Lutringer se trouvait à Trélon (Nord), venant de Bruxelles où il résidait depuis juillet 1891. Il était considéré comme dangereux. Il vivait maritalement avec la sœur de sa femme défunte.
Léopold Lutringer figurait comme « militant » sur la liste des anarchistes de Reims établie par le préfet le 29 mars 1892. Il était alors domicilié à Bruxelles.
Le 1er juillet 1894, une perquisition avait lieu à son domicile, 16 rue Lanne à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Le commissaire Coeuil découvrait un traité de chimie et une boîte contenant de la poudre noire et des papiers. Lutringer était arrêté. Le 7 juillet 1894, le juge d’instruction du tribunal de 1ere instance du département de la Seine, réclamait des renseignements à la Préfecture de police à propos de Lutringer.
Le dossier de Lutringer à la Préfecture de police, portait le n°315.930.
À la fin de sa vie, Lutringer demeurait 23 boulevard Châteaudun.
Il est décédé le 9 mars 1913.