Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LOSSING, Jules

Né à Reims le 14 janvier 1872 — Menuisier ; caissier — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 26 septembre 2012
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Jules Lossing, qui habitait chez ses parents et était l’aîné de 7 enfants, avait été signalé par la police comme fréquentant « Les mauvaises sociétés » et ayant « été rencontré à plusieurs reprises en compagnie d’anarchistes militants », ce qui lui valut d’être inscrit en mars 1892 sur la liste d’anarchistes de Reims établie par le préfet e d’y être qualifié de « dangereux ». En février 1893, selon la police il ne s’occupait plus d’anarchie mais son nom figurait toujours sur l’État des anarchistes de février 1894. A l’automne 1894 il fut ajourné du service militaire. A l’automne 1896 il fut proposé à la radiation des listes avant d’y être réinscrit en mai 1898 suite à sa participation à diverses réunions tenues au café du lavoir.

Il fut radié en 1902 du contrôle des anarchistes. Toutefois, le 27 septembre 1903, il avait participé à la fondation du groupe Les Iconoclastes lors d’une réunion tenue au café Coromines à laquelle avaient participé 24 compagnons dont Bourguer, Grimbert, Maillard, Dhooghe, Prudhomme, Quinin, Boucher et Deverly. Il travaillait à cette époque comme ouvrier caissier et demeurait 68 rue Saint-Thomas.


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