Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MAURICIO PASCUAL, Saturnino

Né vers 1906 à Guadalajara — mort en 1999 — UGT — CNT — Guadalajara (Nouvelle-Castille) — Algérie — Casablanca (Maroc) — Bruxelles (Belgique)
Article mis en ligne le 24 juin 2012
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Orphelin de père, Saturnino Mauricio Pascual avait été obligé de travailler dès son enfance dans une usine d’automobiles de Guadalajara. Scolarisé dans les cours du soir de la Maison du peuple, il adhéra ensuite à, l’UGT socialiste qu’il quitta au début des années 1930 pour adhérer à la CNT.

Milicein sur le front à Guadalajara et Madrid au début de la guerre, il fut ensuite l’un des responsables locaux de la CNT. A la fin de la guerre il fut l’un des 3600 républicains qui parvinrent à s’embarquer à Alicante sur le navire Stanbrook à destination d’Oran.

Interné dans divers camps et Compagnies de travailleurs étrangers, il parvint à s’évader et à gagner Casablanca. De 1943 à 1946 il y fut un membre actif de l’association culturelle libertaire Armonia. Après l’indépendance du Maroc, il émigra à Bruxelles.

A la mort de Franco il regagna l’Espagne, et s’installa à Mostoles où il devait décéder en 1999. En 1997 il avait témoigné dans le film Otro Futuro de R. Prost.

Saturnino Mariano Pascual est l’auteur d’un témoignage sur l’évacuation du Stanbrook (4 feuillets dactylographiés) recueili en 1971-72 et versé au CIRA de Lausanne (juin 2012).


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