Demeurant 15 rue de Meaux (Paris 19) et collaborateur du Libertaire au moins depuis 1925, Georges Cheron était en 1926 le trésorier de l’école du propagandiste anarchiste où étaient assurés des cours de sociologie (par Valter), de philosophie (par G. de Lacaze Duthiers) et oratoires (par Soubervielle). Il collaborait au journal Le Réfractaire (Paris, n°1, octobre 1927 à n°13, décembre 1932) bulletin de la Ligue des réfractaires à toutes les guerres. Puis il collaborait à La Revue anarchiste (Paris, n°1, décembre 1929 à n°25, avril 1936) qui n’était liée à aucune organisation et à laquelle de nombreux individualistes participaient.
Il s’agit sans doute du Cheron qui, les 12-13 août 1923, au IV congrès de l’Union anarchiste, avait été désigné avec Albert Soubervielle comme gérants de la Librairie sociale et qui le 22 juin 1926 avait été poursuivi devant le tribunal pour un article du Libertaire mettant en cause le curé de Vitry.
Dans les années 1930 il résidait 2bis rue Germain Defrenne à Vitry et figurait sur la liste de vérifications de domiciles d’anarchistes. Il était membre, comme sa femme, de l’Union anarchiste (UA). Selon la police il était alors constructeur de maisons en bois.
Militant de la CGTSR, il était en Espagne en 1937 où il faisait partie du Comité Anarchiste International (CAI).
Le 31 décembre 1948, il était rayé de la liste des domiciles à surveiller en région parisienne pour cause de déménagement.