Dans le cadre de la répression anti-anarchiste du début 1894, Victor Dupuis (ou Dupuy) fut l’objet d’une première perquisition le 3 février 1894 qui ne donna aucun résultat. Le 5 février les époux Dupuis étaient l’objet d’une nouvelle perquisition suite à laquelle le commissaire notait : « Nous avons procédé à une nouvelle perquisition, qui a eu pour résultat la découverte d’une certaine quantité de journaux et de brochures anarchistes que nous n’avions pas saisie lors de la première perquisition… Dans un des placards, lequel n’était pas fermé à clef, nous y avons trouvé trois cartouches à blanc de fusil Lebel que nous n’avions pas trouvé lors de notre première perquisition. Dans ce même placard que nous avons fouillé aussi minutieusement qu’il est possible de le faire, nous y avons trouvé des correspondances et des papiers… ».
Victor Dupuis figurait sur un état des anarchistes ayant l’habitude de se déplacer établi en octobre 1894. Il travaillait alors comme représentant de commerce pour la maison Singer et résidait 47 rue de la Rampe à Brest.