Réfugié en France depuis 1923, Roland Spartacco avait été signalé par la police après avoir participé le 8 avril 1934 à l’assemblée générale du Comité d’aide aux victimes politiques en Italie (CAVPI) à Puteaux. Les 1er mai et 14 juillet suivant, la police signalait sa présence aux sorties champêtres organisées par l’Union anarchiste.
A partir de 1936 il vécut maritalement avec Marie Poirier rue Villiers-de-L’Isle Adam (20e arr.).
Le 12 juillet 1943 il fut condamné à 1200 francs d’amende pour infraction aux décrets lois des 2 mai 1938 et du 8 octobre 1940 concernant les étrangers.
A la Libération il était toujours en contact avec le mouvement libertaire. En 1948 il recevait de camarades émigrés en Amérique de l’argent pour l’organe de la Fédération anarchiste Le Libertaire. En octobre 1948 la police siganalait qu’avec le comagnon italien Mario Mantovani, il s’était rendu au siège du Libertaire, Quai de Valmy, où il avait eu « une longue conversation avec Geirges Fontenis, Joulin et Eric Albert ».