Militant anarchiste, Louis Col fut condamné à un an de prison pour « outrages à supérieur » et « refus d’obéissance » par le Conseil de guerre tenu à Besançon le 26 août 1910. Mobilisé en 1914, il fut réformé pour blessure de guerre, et rentra à Saint-Dié. Les rapports du commissaire spécial de Saint-Dié le signalaient comme « Le meneur dangereux » des grèves de juin 1917 dans la région de Saint-Dié. Alors qu’il préparait une manifestation avec drapeaux rouges, il fut arrêté et évacué vers l’intérieur, en vertu de l’état de siège.
COL, Louis
Né le 14 juin 1887 à Saint-Dié (Vosges) — Saint-Dié (Vosges)