Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DELANGE, Henri

Né le 6 septembre 1862 à Lyon (Rhône) — ouvrier cordonnier ; emplyé de commerce — Oullins & Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 19 décembre 2011
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Militant de tendance blanquiste, Henri Delange fit l’objet de nombreuses poursuites pour provocation au meurtre et au pillage à la suite de conférences données en février 1885 à Lyon, et, en avril 1896, à Roanne et à Charlieu (Loire).
En 1884 il avait fait partie de la commission des ouvriers sans travail qui s’était rendue à paris pour demander aux députés du Rhône d’obtenir de l’Assemblée nationale une somme de 5 millions pour aider les sans travail. Il était à cette époque le gérant du journal Le branle bas.
En 1888, il figura dans l’équipe rédactionnelle de l’organe d’union ouvrière et socialiste l’Égalité sociale fondé par les membres lyonnais du conseil national de la première Fédération française des syndicats ouvriers.

En 1891 il se sépara des blanquistes pour former à Oullins un Comité révolutionnaire indépendant. Il était alors qualifié de militant syndicaliste de tendance anarchiste. Domicilié en 1893 au 6 rue de la République à Oullins, il fit, lors des élections, une déclaration de candidature dans la 7e région de l’arrondissement de Lyon.

En 1909, lors d’une réunion de la Libre Pensée à Lyon, il avait émis le souhait que le mort “Patrie” disparaisse “toi ou tard” et soit remplacé par le mot “Humanité”.