Licurgo Rossi avait émigré en 1904 en Grance Bretagne où résidait son frère Giulio et où il fréquenta les compagnons de langue italienne. En 1912 il fut arrêté par la police de Londres accusé « d’actes obscènes dans un lieu public ». Lors du procès en août 1912, il bénéficia des témoignanges de son frère, d’Errico Malatesta et d’Asdrubal Malavasi, mais fut condamné à 6 mois de travaux forcés à la suite desquels il fut expulsé.
Revenu à Vérone, il ne semblait pas avoir continué de participer à des activités politiques. Toutefois en 1914, il était suspecté par la police de participer à la formation d’une fédération anarchiste sur les zones de Vérone, Vicenza, Padova et Nogara. Toujours considéré comme un élément « dangereux pour l’ordre public », il fut soumis à une surveilance et en 1917 fut envoyé à l’armée jusqu’en 1919. A sa démobilisation il était toujours considéré comme anarchiste mais n’ayant plus d’activité politique.
Licurgo Rossi est mort à Vérone le 28 novembre 1933.