Teodomiro Hurtado Rodriguez avait émigré à l’âge de 18 ans à Vic (Barcelone) où il commença à travailler comme cheminot et adhéra à la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT.
Exilé en France lors de la Retirada, il résida pendant l’Occupation à Grenade-sur-Garonne (Haute-Garonne) où il travaillait comme ouvrier agricole. En 1944 il faisait partie d’un groupe de compagnons de la CNT — dont Felipe Hernandez Galan — chargé de fournir des renseignements à la Résistance sur les activités et les déplacements de l’armée allemande et chargé également de certaines opérations de sabotage lors des combabts pour la Libération. Trois de ces espagnols seront fusillés par les allemands en août 1944 à Grenade-sur-Garonne.
Après la Libération Teodomiro Hurtado continua de travailler dans les chemins de fer et milita à la FL-CNT de Tarbes jusqu’à son décès survenu dans cette ville le 19 février 1986.