José Sampériz Janin, tout comme ses frères Cosme et <Ricardo, était arrivé en 1925 à Cuba où il s’étaitnstallé dans la province de l’Oriente. Il fut le directeur du Liceo Escolar et avait publié El Sacrilego ce qui lui avait valu d’être dénoncé par l’évêque de Santiago et d’être emprisonné plusieurs mois.
Vers 1932, lors de la dictature de Machado il était revenu en Espagne. Journaliste et écrivain il collabora régulièrement au quotidien républicain El Pueblo (Huesca) où il dénonçait le caciquisme et fut l’ami de Ramon J. Sender, A. Samblancat et sans doute de Ramon Acin. Au moment de la guerre civile il fut membre du comité révolutionnaire local et collabora à plusieurs titres de la presse libertaire dont Acracia, Solidaridad obrera, Orientacion Social, Surcos (Barbastro). Défenseur des collectivités, il passa brusquement en mai 1937, tout comme son frère Cosme, au parti communiste et adhéra à la Fédération des travailleurs de l’enseignement (FTE) de l’UGT. Réfugié en France lors de la Retirada, interné au camp du Barcar-ès puis de Saint-Cyprien, il fut envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers (la 118e) pour travailler aux fortifications de la ligne Maginot. Fait prisonnier par les Allemands dans la zone de Dunkerque, il fut interné au Stalag VIIIC (matricule 37139), puis au Stalag XII à Trèves d’où il fut déporté le 25 jannvier 1941 au camp de concentration de Mauthausen (matricule 4181) avant d’être transféré à Gusen (matricule 10454). Il est décédé au camp de Gusen le 26 septembre 1941 après avoir été gazé dans le “camion fantôme” du chateau de Hartheim.
Œuvres : — Candasnos (1933) ; — Hitos ibericos (1935) ; — El sacrilego (1931).