Vicente Gil Aucejo dit Portela, avait émigré à Barcelone où il était membre du syndicat des barbiers. Pendant la dictature de Primo de Rivera il avait séjourné à Paris où il travaillait dans un salon de coiffure pour dames, avenue de l’Opéra. Il participait alors avec notamment Aurelio Fernandez Sanchez aux activités du groupe d’anarchistes espagnols qui se réunissait rue de Belleville au domicile d’un cerain Garin. Ce séjour de plusieurs années en France lui permit une excellente utilisation de la langue française qui lui servit en maintes occasions.
Au moment de la guerre civile il fut membre du Comité péninsulaire de la FIJL aux cotés de S. Aliaga, Abella et Marti Ibañez. Il exerça également des responsabilité au sein des patrouilles de contrôle et dans les services chargés des passeports.
Exilé en France lors de la Retirada, il figurait dès le 9 février 1939 sur une liste de militants recherchés établie par la Sureté natinale. La police signaliat qu’il mesurait “1m68 environ, teint pâle, cheveux très noirs, très correctement habillé, parle le français avec facilité » et qu’il serait entré en France dès novembre 1938. Il s’installa d’abord à Rodez puis à partir de la Libération à Montpellier où il continua de travailler comme coiffeur et, après la scission, milita à la CNT de tendance dite collaborationniste. En 1955 il fut délégué au plenum régional catalan de cette tendance. Vicente Gil Aucejo est mort à Monpellier le 12 décembre 1958.