Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MONTOYA, Eloy

mort le 10 octobre 1959 — MLE — CNT — Cerdañola Ripollet (Catalogne) — Grenoble (Isère)
Article mis en ligne le 30 novembre 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Eloy Montoya, militant du syndicat unique de Cerdañoma- Ripollet, s’était intégré en 1936 à la Collectivité de Cerdañola dont il fut membre du comité. Arrêté avec une vingtaine de compagnons par les staliniens, en mai 1937, il fut libéré sur pression de la population de la région, puis fut envoyé par la CNT sur le front come commissaire d’une compagnie. Exilé en France lors de la Retirada, Montoya, qui parlait français, fut interné au camp d’Argelès dont il parvint à s’évader. Il s’installa d’abord à Rioperaux puis à Grenoble. Sa compagne enceinte et leur fils âgé de 4 ans étaient restés en Espagne.

En 1944 Eloy Montoya fut l’un des organisateurs de la FL-CNT de Grenoble. Cette même année il fut victime d’un très grave accident du travail qui provoqua une paralysie partielle des deux jambes. En 1947, sa compagne et leurs deux enfants, passaient clandestinement en France et le rejoignaient à Grenoble.

Eloy Montoya est décédé à Grenoble le 10 octobre 1959 des suites d’une attaque cérébrale.


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