Né au parc de la Tête d’or où son grand père maternel était gardien, Louis Buronfausse passa le plus clair de son enfance à Chassieu (Isère) où ses parents s’étaient installés et où son père travaillait comme sculpteur sur bois.
A la Libération, Buronfausse qui était célibataire, travaillait comme terrassier et était adhérent à la CGT. Suite à un licenciement où il ne fut pas défendu par son syndicat et suite au passage d’une équipe de la CNT sur son chantier, il adhéra à cette dernière confédération vers 1947. Buronfausse fut par la suite chef d’équipe pendant un an aux voieries d’Oullins. Puis pour des raisons de santé il partit pour la Haute-Savoie où il devint livreur pour les refuges de haute montagne qu’il approvisionnait à pied, puis photographe et enfin courrier télégraphiste.
Naturiste ardent à partir de 1945, Louis Buronfausse fut pendant plusieurs années membre de la section lyonnaise du Mouvement des auberges de jeunesse (MIAJE) pour laquelle il organisa régulièrement des excursions en montagne.