Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARI, Marcellin, Eloi

Né à Aimargues (Gard) le 1er septembre 1914 — mort le 13 mars 1955 — SIA — Aimargues (Gard)
Article mis en ligne le 9 novembre 2010
dernière modification le 7 janvier 2025

par Daniel VIDAL, R.D.

Marcellin Mari était membre à la fin des années 1930 du groupe d’Aimargues de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). Le 20 mars 1938, lors d’un rassemblement de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), il participa avec Joseph Chatellier, Joseph Deschamps et les frères Rogatti à la contre manifestation et à la bagarre qui s’en suivit ce qui lui valut d’être condamné le 21 juin par le tribunal correctionnel de Nîmes à 15 jours de prison et 225 francs d’amende pour « violences et voies de fait ». Il figurait en septembre 1939 sur une liste d’anarchistes établie par le commissaire divisionnaire de la police spéciale de Nîmes. Il fut arrêté pendant la guerre par les autorités de Vichy avec sept autres militants d’Aimargues dont les frères Deschamps, Joseph Chatellier, Georges Louche et Paiul Perrier. Tous furent ensuite internés au camp de Chibron dans le Var.

Marcellin Mari est mort à Aimargues le 13 mars 1955.


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