Orphelin de père très jeune, Mariano Viñuales Fariña avait été élevé par une tante en Galice, puis à Saragosse et enfin à Barcelone où il devint anarchiste et abandonna les études sacerdotales auxquelles sa famille l’avait destiné.
Á partir de la proclamation de la République, il allait acquérir une certaine notoriété pour sa collaboration à plusieurs titres de la presse libertaire dont CNT de Toledo, Solidaridad obrera (Barcelone), La Revista Blanca, Mas Lejos, Nuevo Aragon, Biofila, etc.
Pendant la révolution il intégra l’Ofinica juridica de Catalunya dirigée par Eduardo Barriobero, puis en 1937, après sa dissolution, fut procureur au tribunal populaire de Barcelone.
A la fin de la guerre il parvenait à s’embarquer pour Saint-Domingue où il allait travailler avec Fidel Miro à la colonie agricole de Los Llanos. Puis il s’installait à Mexico où il fut membre de la Délégation générale de la CNT du Mexique. Lié au groupe Estudios Sociales il collabora à son organe Humanidad (Mexico, un seul numéro, 1942). Lié au secteur collaborationiste, il se prononça le 13 janvier 1945 en faveur de la formation « d’un programme minimum de gouvernement ». Il réintégra rapidement la CNT dite orthodoxe et collabora alors à la presse de l’exil dont Solidaridad obrera (Paris) et son supplément littéraire, Cenit, Inquietudes (Mexico), Tierra y Libertad (Mexico).
Mariano Viñuales est décédé à Mexico en 1955.
Œuvres : — La Ciencia al servicio de la barbarie : los horrores de la guerra aeroquimica (Barcelone, 1936) ; — Frente a la cruz del sur : Titin y los perros (Mexico, 1944) ; — Blanquito (Rennes, Ed. Libertad, 1945) et de nombreux textes inédits ou inachevés.