Né dans une famille pauvre, Clemente Vieira dos Santos avait apprit le métier de typographe et avait commencé très vite à militer dans le mouvement syndical et à collaborer dans des articles brillants et bien argumentés à la presse ouvrière et anarchiste. En 1913, dans les colonnes de l’hebdomadaire anarchiste Terra Livre, qui était dirigé par Pinto Quartim et dont le premier numéro étaut paru le 13 février 1913, il mena une grande polémique avec les écrivains Manuel Ribeiro et Carlos Rates, futurs dondateurs du Parti communiste.
Le 1er octobre 1922 il fut délégié au 3e Congrès national ouvrier où son intervention lors de la motion sur les relations internationales fut déterminante : il s’y opposa aux communistes qui avaient proposé l’adhésion à l’Internationale syndicale rouge et le congrès adopta sa motion par 55 voix pour, 22 contre et 8 abstentions.
Clemente Vieira a collaboré à la plupart des journaux et revues anarchistes du Portugal, mais s’est plus particulièrement distingué dans les titres publiés à Porto et notamment A Aurora (1915 ?-1919) dont le directeur était Antonio Alves Pereira et surtout au mensuel et hebdomadaire communiste libertaire A Comuna (1919-1926 ?) dont il fut le rédacteur principal aux cotés d’Antonio Alves Pereira, Abilio Ribeiro, Damiao Castela, A. Ferreira da Silva, Marcelino Pedro, José Rodrigues Reborero, Manuel Joaquim de Souza et Antonio Texeira de Araujo.
Dans les adernières années de sa vie, et faute d’organe spécifiquement anarchiste, il collaborait au journal Gazeta do Sul (Montijo).
Clemente Vieira dos Santos est décédé à Oliveira do Douro le 14 février 1960.