Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Madrid

VALERO, Enrique (ou Manuel)

Ouvrier du bâriment — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — France
Article mis en ligne le 5 mai 2010
dernière modification le 7 août 2025

par R.D.

Fils d’un acteur célèbre, Enrique Valero avait émigré très jeune à Barcelone où en 1904, il aurait été membre avec entre autres Ojeda et Gonzalez Sola du groupe anarchiste 4 de Mayo. Membre du comité barcelonais de grève en août 1917, il fut membre à la fin de l’année suivante de la junte du syndicat de la construction dont il fut le délégué aux congrès de Sans (1918) et de la Comédie (1919) où, à ce dernier congrès, il fut le rédacteur d’une motion sur le rapprochement avec l’UGT et prévoyant d’absorber cette dernière au seun de la CNT. Début 1921, il fut l’objet d’une mesure de déportation et fut emprrisonné à Tortosa avec notamment Plaja et Massoni. Pour échapper à la répression il passa ensuite en France où en 1926, il était le secrétaire d’un comité local de la Fédération des groupes anarchistes espagnols. Lors d’une réunion parisienne, il fut violemment critiqué par J. Garcia Oliver et quitta la réunion.


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