Antoine Turmo était parti à l’été 1936 comme volontaire en Espagne. Il fut milicien dans la Centurie Sébastien Faure de la Colonne Durruti. En octobre 1937 il fut l’un des signataires d’une lettre de soutien à un ancien milicien de la Colonne, Robert Léger, emprisonné à Paris à la suite d’une série d’attentats contre des locaux patronaux.
Après la Seconde Guerre mondiale Antoine Turmo a milité dans la CNTF à Toulouse.
En janvier 1962, il fut nommé directeur-gérant de l’hebdomadaire franco-espagnol Espoir (Toulouse, 1962-1983) publié après l’interdiction par les autorités françaises en novembre 1961 de l’hebdomadaire Solidaridad obrera (1944-1961) organe de la CNT en exil, remplacé par Despertar (Toulouse, 6 numéros du 12 novembre au 24 décembre 1961) dont il fut le directeur jusqu’à son interdiction le 18 décembre 1961 et son remplacement par Espoir sous-titré Organe de la VIe union régionale de la CNTF dont l’administrateur était Miguel Celma et la secrétaire de rédaction Federica Montseny. Au début des années 1980 il fut remplacé à ce poste par Francisco Subirats.