Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DEMI, Aldo

Né à Piombino (Livourne) le 3 février 1918 — mort le 28 août 2000 — Ouvrier — GAAP — PCI — CGIL — Espagne — France — Belgique — Turin
Article mis en ligne le 23 mars 2010
dernière modification le 28 août 2024

par Gianpaolo Giordana, R.D.

Né de Pietro et d’Adele Ventavoli, Aldo Demi avait émigré avec sa famille à Turin. Volontaire en Espagne à partir de septembre 1937, il fut membre de la 1ere Compagnie, 4e Bataillon dans la 12e Brigade internationale Garibladi et combattit sur le front d’Aragon et du Levant. En septembre 1938, lors de la bataille de l’Ebre, il fut blessé dans la Sierra Caballs.
Passé en France lors de la Retirada en février 1939, il fut interné au camp d’Argelès –où il était signalé sous le nom Demo comme membre du groupe Liberta o Morte — à Saint-Cyprien et à Gurs. Pendant la seconde guerre mondiale, il résida en France, Belgique, Allemagne puis de nouveau en France.
En 1945 il rentrait en Italie. Ouvrier à la FIAT-Ferriere de Turin, il participait au mouvement anarchosyndicaliste et libertaire et collaborait aux périodiques Era Nuova et Il libertario. En 1950 il adhérait à l’organisation communiste libertaire GAAP (Groupes anarchistes d’action prolétarienne). Il abandonnait les GAAP en 1952 et adhérait au Parti communiste et à la CGIL où il allait militer jusqu’à son décès survenu à Turin le 28 août 2000.