Né d’Adrien et de Victoire Rouverand, Auguste Bastide, qui demeurait Faubourg d’Auvergne à Alais, travaillait depuis le milieu des années 1880 comme homme d’équipe à la gare d’Alais après avoir été renvoyé pour raisons politiques du dépôt des machines au PLM. Marié à Anna Blancard il était en relation dans les années 1880 avec le Comité anarchiste de Lyon et maintenait une correspondance suivie avec Genève. La police signalait également qu’il était « un lecteur de La Révolte et du Père Peinard ». Au début des années 1890 il était toujours fiché comme anarchiste, considéré comme « un adversaire violent du gouvernement » mais « dépourvu de toute influence ».
Son nom figurait sur un carnet d’adresses de Sébastien Faure saisi lors d’une perquisition à Marseille en 1894. A cette époque son courrier était constamment surveillé par la receveuse des postes d’Alès qui en tenait informé la police.
BASTIDE, Auguste, Adrien
Né le 1er novembre 1856 à Sainte-Cécile-d’Andorge (Gard) — Cheminot — Alès (Gard)