Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SUBIRATS LLEIXA, José

Né à Mas de Barberan (Tarragone) le 7 juillet 1900 — mort en novembre 1964 — Boulanger — FAI — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Paris — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 11 février 2010
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.
José Subirats Lleixa

José Subirats Lleixa, qui était le frère de Jaime, avait adhéré en 1917 à la section des boulangers du syndicat CNT de l’alimentation de Barcelone. Persécuté pendant la dictature d’Anido et de Primo de Rivera, il s’était exilé avec son frère en France où à Paris tous deux furent membres des groupes anarchistes espagnols de la Seine. Revenu en Espagne il s’installait à Barcelone où il militait dans son syndicat, aux Athénées libertaires des quartiers de Clot et de Gracia et était l’un des animateurs du groupe Sol y Vida. Membre de la Fédération anarchiste ibérique il fut emprisonné à plusieurs reprises. Penant la guerre civile il fut milicien en Aragon puis responsable avec ses frères de la boulangerie de la Colonne Durruti. Exilé en France lors de la Retirada il fut interné dans divers camps. A la libération il s’installa à Toulouse où il coninua de militer dans le MLE en exil et où il fut rejoint par sa femme et sa fille qui avaient été emprisonnées onze années en Espagne. José Subirats Lleixa est mort en novembre 1964 à Toulouse.


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