Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Barcelone en 1888

SANCHO ALEGRE, Rafael

MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 25 juillet 2009
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Rafael Sancho Alegre était membre du groupe anarchiste La Simpatia à Barcelone. En 1912 il devait être l’administrateur du journal Espartaco (Barcelone) qui finalement ne parut point. L’année suivante il partait pour Madrid où le 13 avril 1913 il participait à un attentat contre le roi Alphonse XIII, considéré comme le responsable de la guerre du Maroc et de la répression de 1909. Condamné à mort, sa peine fut ensuite commuée pour celle de la détention perpétuelle.

En 1920 il était interné à Santoña, puis en 1925 à Figueras d’où il protestait pour ne pas avoir reçu l’aide financière destinée aux prisonniers politiques. Il aurait été libéré au début des années 1930, après avoir, selon Victor Garcia, versé une caution et se serait installé à Tarrasa. A la fin de la guerre civile, il serait pasé en France où Diego Camacho témoigne l’avoir vu à Marseille en février 1939, et où, selon Juan Ferrer, il était toujours en 1941.


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