Militant du syndicat autonome des maçons, du groupe anarchiste d’Alger et membre de la rédaction du journal Le Flambeau (Alger, janvier 1923- août 1925), organe des libertaires en Afrique du nord, Joseph Sanchis demeurait 3 rue Clauzel, chez Neyssel, autre rédacteur du journal. En juillet 1925, il fut arrêté avec le compagnon Raymond Jener sur un chantier de la banlieue d’Alger. Trouvé poreur de tracts, il fut incarcéré. La perquisition chez Jener avait abouti à la saisie d’un vieux numéro du Libertaire et entrainé aussi son incarcération. Sanchis fut condamné en 1926 à deux ans de prison et interné à la prison Barberousse. Il avait été accusé, entre autre, d’avoir collé sur les murs des papillons édités par la Jeunesse Anarchiste et reproduisant des textes contre la guerre. A l’été 1926, il fut jeté au cachot après avoir refusé de saluer M. Voreau le directeur de la prison. Refusant toutes aides du Secours Rouge communiste, il menait ensuite une grève de la faim de 8 jours avec Rambaud et Mettefeu pour protester contre la mise au cachot de Villebrun, un autre militant libertaire.
Suite à son incarcération une nouvelle série du Flambeau fut publiée à Alger par Robert Olivier (au moins 7 numéros de mai à novembre 1926).