Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SANCHEZ, Eugenio

Né à Santo Domingo de Moya (Cuenca) — mort le 15 février 1972 — Ouvrier du bâtiment ; agent de nettoyage — MLE — SIA — CNT — Barcelone (Catalogne) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 20 juillet 2009
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

C’est encore adolescent qu’ Eugenio Sánchez avait émigré à Barcelone où il allait adhérer au syndicat CNT du bâtiment et militer dans le quartier de Gracia pendant la dictature de Primo de Rivera puis les années de la République.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. En 1941, après avoir été dénoncé aux allemands, il fut arrêté et interné pendant un an au camp du Vernet avant d’être envoyé en déportation. Parvenu à s’échapper du train à Valence sur Drôme, il fut ensuite caché par une famille française.

A la libération il s’installait à Toulouse où il travaillait comme agent municipal de nettoyage. Il a été à pusieurs reprises secrétaire de la FL-CNT en exil et de celle de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA).

Eugenio Sánchez est mort à l’hôpital de Toulouse le 15 février 1972.


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