Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SALEL, Eugène, Adolphe (ou Adrien ?)

Né le 25 juillet 1863 à Bessèges (Gard) — Mécanicien — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Paris
Article mis en ligne le 8 juillet 2009
dernière modification le 26 mars 2025

par R.D., René Bianco

C’est en 1890 qu’Eugène Salel était venu se fixer à Marseille. Avec sa compagne Marie Saut, il fréquentait alors assidument les réunions anarchistes et collabora à L’Agitateur (Marseille, 1892). Le couple fut impliqué avec d’autres compagnons — dont le compagnon russe T. Doukino — dans un prétendu vol de dynamite et Salel fut incarcéré à la prison Chave en avril 1892 avant de bénéficier par la suite d’un non-lieu et d’être libéré le 16 mai suivant. Fiché comme « anarchiste très dangereux » son domicile, 7 rue de Solférino, fut perquisitionné à de nombreuses reprises jusqu’en 1894. En 1899 il quitta son logement du 71 rue de la Belle de Mai, pour se rendre à Paris où on perd sa trace.


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