Ouvrier boulanger à Arcos de la Frontera, Luis de la Rosa Sanz était toujours l’un des premiers à participer aux mouvements de grève appelés par la CNT, ce qui lui valu de nombreux séjours à la prison de Puerto de Santa Maria. Vers 1933, il aurait été exclu de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) pour avoir soutenu les positions de Miguel Garcia au sein du syndicat de la construction.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il parvenait à s’échapper et à gagner Ronda où il s’incorporait aux groupes de défense. Délégué de centurie dans la Colonne Ascaso, dans la sierra de Burgo, il participa ensuite au front de Madrid et sera blessé à la bataille de la Jarama. A la fin de la guerre il était Capitaine de la 149e Brigadce qui après avoir combattu en Aragon à partir de mars 1938, participa ensuite à la retraite de Catalogne.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis dans les Compagnies de travailleurs étrangers. Pendant l’occupation allemande, il prit part à la Résistance dans le Gers. Membre à la libération de la FL-CNT d’Eauze, il se rallia après la scission du MLE en 1945, à la tendance dite collaborationniste de la CNT et appuya le Comité régional andalou dont le secrétaire était Pedro Rey. En 1946 il était le secrétaire de la Comarcale de cette tendance.
Luis de la Rosa Sanz est décédé à Eauze le 9 février 1984. Un représentant de la Résistance française assistera à son enterrement.