C’est alors qu’il suivait les cours d’une école industrielle de Barcelone, où il résidait depuis sa prime enfance, que Vicente Rodriguez Garcia avait adhéré en 1934 au groupe Trabajo de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) puis avec notamment Fidel Miro et Cabrerizo, fit partie des militants qui allaient fonder la Fédération Ibérique des Jeunesses libertaires (FIJL).
En 1935, avec Cabrerizo, Rosita Lahoz, Monterde et Emilio Vaqué, il organisait la Fédération étudiante Conciencias Libres puis collaborait sous le pseudonyme de Viroga à de nombreux titres de la prese libertaire dont Juventud Libre, Solidaridad obrera, Tierra y libertad et Tiempos Nuevos. Vicente Rodriguez Garcia défendait les thèses les plus pures de l’anarchisme et s’opposait vigoureusement au courant trentiste et réformiste au sein de la CNT.
Lors du déclenchement de la guerre civile, il fut milicien notamment aux cotés de Liberto Sarau et de Germinal Gracia, puis fut l’un des organisateurs de l’Institut Populaire de Barcelone. Opposé à la participation gouvernementale du mouvement libertaire, il fut ensuite membre de la rédaction de la revue Acracia (Lerida, 1936-1938) qui défendait cette position et devint l’ami de José Peirats. Délégué au plenum régional de la FIJL de juin 1937, il y fut nommé administrateur de son organe Ruta.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Septfonds puis enrôlé comme ouvrier forestier dans une compagnie de travailleurs étrangers où il participa rapidement àa la réorganisation des jeunesses libertaires. Vicente Rodriguez Garcia est décédé de tuberculose le 17 octobre 1941 dans la forêt de Gerique (?, sic).
Oeuvres : — Juventud en ideas (Ed. Juventudes libertarias, 1937) ; — Voces juveniles : interpretacion acrata de nuestra revolucion (Juventudes Libertarias, 1937).