Raymond Robic tenait dans les années 1930 un café, avenue Galiieni à Rueil-Malmaison. Il était alors membre du groupe local de l’Union anarchiste dont faisaient également partie Adolphe Hue (secrétaire), Le Boulche, Alliot et Hailard et était fiché par la police comme “anarchiste-communiste”.
Raymond Robic était à la libération membre du groupe de Paris-est de la Fédération anarchiste et participait à la Fédération des Jeunesses anarchistes (FJA). Lors du congrès tenu à Dijon le 13 septembre 1946 par la FJA et où étaient représentés douze groupes, il fut nommé responsable à la presse au Collectif national de cette organisation dont les autres membres étaient Georges Fontenis (secrétaire), Louise Le Bourhis (secrétaire administrative), G. Mazzochi (relations internationales), René Busset (propagande), René Souchay (responsable au matériel), Marcelle Clavé (secrétaire à l’Entraide), Louis Fassier (trésorier), Paul Champs, S. Senninger et François Muñoz (Comité de presse). Il assura la gérance du bulletin de la FJA Jeunesse Anarchiste (Paris, 3 numéros de juillet 1946 à juin 1947).
En 1950 son domicile des Lilas figurait sur les listes de domiciles anarchistes à surveiller en région parisienne.