Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RECASENS FORTIT, José

Né à Puebla de Ciervoles (Lerida) en 1899 — mort le 9 janvier 1973 — Paysan ; tailleur d’habits — MLE — CNT — Puebla de Ciervoles (Catalogne) — Argelies & Saint-Georges d’Orques (Hérault)
Article mis en ligne le 24 mars 2009
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

José Recasens Fortit fut pendant la révolution le président de la Collectivité agricole de Puebla de Ciervoles, comarcale de Las Garrigas. En février 1939, lors de la Retirada, il était passé en France avec l’ensemble de la Collectivité, y compris les troupeaux. Il fut interné au camp du Vernet.

Pendant l’occupation, il travailla comme ouvrier agricole dans le Tarn jusqu’en 1943 où, recherché par les gendarmes, il gagna Paris. Il y fut arrêté lors d’un contrôle par la Milice et fut déporté en Allemagne. A sa libération, il s’installait à Argelies (Hérault) où il allait travailler comme ouvrier agricole, puis vers 1947, avec sa compagne Narcisa Arbos s’installait comme tailleur à Saint-Georges-d’Orques. Militant de la FL-CNT de Montpellier, José Recasens est décédé à Saint-Georges-d’Orques le 9 janvier 1973.


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