Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

REBULL, Juan “TITOL

Né à Ametlla de Mar (Tarragone) en 1902 — mort le 11 février 1972 — Mineur — MLE — SIA — CNT — Ametlla de Mar (Catalogne) — (Moselle) — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 23 mars 2009
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Lors de son service militaire dans la marine, Juan Rebull avait déserté et avait gagné la Guinée portugaise où il restat jusqu’en 1934. Revenu dans son village natal, il y adhérait à la CNT. En juillet 1936 il fut responsable d’une centurie de la Colonne Roja y Negra et participât aux combats de Salou et Carrascal sur le front d’Aragon. A la fin de la guerre, il parvint à gagner la France à bord d’un bateau de pêche avec notamment Roquerol. Interné dans divers camps puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers, il travailla après la guerre comme mineur en Moselle. Victime d’un accident du travail, il perdit un rein et se retirat à Nîmes où il milita à la FL-CNT ainsi qu’à la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). Juan Rebull est décédé à Nîmes le 11 février 1972.


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