Émigré très jeune en Argentine, José Maria Acha qui était d’origine galicienne, allait y participer très activement au mouvement libertaire et allait être l’un des premiers à soutenir la formation de la Fédération Ouvrière Régionale Argentine (FORA). Au début du XXe siècle il résidait à San Juan et militait à Chivilcoy où il éditait avec le typographe galicien Pedro Chardonell le journal La Voz del esclavo. Dans les années 1920 il était à San Juan, dont il fut le délégué au congrès de la FORA en 1920 et où il fut élu secrétaire du Conseil Fédéral du syndicat. Très bon écrivain et orateur il a collaboré au journal La Protesta dont il était membre de la rédaction en 1925 et défendait la ligne syndicaliste d’Emilio Lopez Arango et Diego Abad de Santillan. Il résidait alors à Buenos Aires. A la même époque il appartenait également à la rédaction du journal anarcho-syndicaliste La Voz del Chauffeur. Entre 1926 et 1929 il fut le directeur de Nueva Palabra — Verbo Nuevo. Il ccollabora également à Solidaridad (Montevideo) et à La Voz del Pueblo (Tarrasa, 1908).
Pour échapper à la répression en Argentine, il se réfugia à une époque à Montevideo où il milita aux cotés de Joaquin Hucha et de Trotiño.
José Maria Acha est mort à Buenos Aires le 21 octobre 1956 à presque quatre vingts ans.
Ses souvenirs ont été publiés dans “Solidaridad” (Montevideo), organe de la Fédération Ouvrière Régionale Uruguayenne (FORU) à partir de 1952.
Oeuvres : — Del bestiario bolchevique : su acción fascista en el mundo obrero (Buenos Aires, Ed. Germinal, 1940).