Francisco Portela, qui avait sans doute émigré très jeune, s’était initié à l’anarchisme en France où il fut l’ami d’E. Armand, Sébastien Faure, Han Ryner, Aristide Lapeyre, etc. et c’est en France qu’il entra en contact avec le mouvement libertaire espagnol. Il milita à Paris puis surtout à Bordeaux au groupe Los anonimos et fut très actif au sein des groupes de théâtre ouvrier. Dans les années 1930 il collaborait à Solidaridad obrera (Barcelone).
En 1947, il fut avec J. Giménez le délégué de Bordeaux au congrès tenu par la CNT en exil. L’année suivante il était le secrétaire et délégué juridique du Comité interdépartemental de la CNT dans la capitale girondine aux cotés de J. Gimenez (vice secrétaire), A. Barrios (coordination) R. Regales (administration) et J. Bejar (organisation).
Puis pour des raisons familiales, il émigra au Venezuela où il adhéra en 1962 au noyau de la CNT. Il était le correspondant à Caracas de la Commision Intercontinentale de Relations (CIR) et de la FAI. A la FL de Caracas il polémica avec J. Xena et Benaiges et maintint de bonnes relations avec Cazorla. En 1975 il représenta le Venezuela au congrès tenu à Marseille par le MLE en exil.
Francisco Portela, qui avait également collaboré à Tierra y Libertad (Mexico), s’est suicidé à Caracas le 13 octobre 1987.