C’est à l’âge de 16 ans, alors qu’il étudiait la comptabilité, que Luis Porras Baeza avait adhéré au syndicat CNT La Armonia de Bujalance dont il sera l’un des animateurs culturels. Pendant la dictatire de Primo de Rivera, le local CNT ayant été fermé, c’est à son domicile que se réuniront les militants.

En juillet 1936 il participait à la résistance à Bujalance, puis, après la chute de la ville aux mains des fascistes à la fin de l’année, parvenait à gagner les lignes républicaines et s’engageait dans l’aviation.

Exilé en France lors de la retirada de février 1939, il était interné dans divers camps, puis était enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers à Seix (Ariège), puis pendant la guerre aux mines de Decazeville. En mars 1943, il était réquisitionné par les Allemands et était envoyé à Marseille pour y travailler aux fortifications. C’est à cette époque qu’il commençait à organiser clandestinement la CNT de Saint-Henri. A la libération il fut nommé secrétaire administratif et juridique de la FIJL et membre de la commission de relations du noyau de Provence du MLE en exil.

Luis Porras Baeza a milité à la FL de Saint-Henri jusqu’à son décès survenu à Marseille le 28 novembre 1974.