Marié, sans enfant, Ferdinand Pons résidait 5 cours Belsunce à Marseille. Il fut l’un des fondateurs du syndicat des ouvriers coiffeurs et, de 1907 à 1914, fut mêlé de très près à tout ce qui concernait la Bourse du travail. Selon la police il était « relativement instruit, ouvrier sérieux et laborieux » et très estimé « jouit d’une certaine influence ». Secrétaire de son syndicat et membre de la commission de travail, il collaborait au journal L’Ouvrier syndiqué (Marseille, 1887-1914) l’organe de la Bourse. En septembre 1909 il avait été élu avec un autre anarchiste, Auguste Durand au conseil d’administration de la Bourse du travail et conseiller prudhomme.
Le 20 octobre 1910, il avait été l’objet d’une perquisition à son bureau de la Bourse du travail et à son domicile, tout comme la mère de Gustave Cauvin qui se trouvait alrs à Paris. Ces perquisitions ne donnèrent aucun résultat
Abonné à La Guerre sociale, il participait aux activités du Comité de Défense Sociale et en 1913 était membre du Groupe d’études sociales qui réunissait des anarchistes de toutes tendances.