Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PINTADO VILLANUEVA, Juan

FIJL — MLE — CNT — Toulouse (Haute-Garonne) — Puerto Azul (Venezuela)
Article mis en ligne le 17 janvier 2009
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Exilé en France, Juan Pintado Villanueva, fils du militant aragonais Fernando Pintado, avait participé en 1942 pendant l’occupation à la réorganisation de la CNT à Toulouse. En mai 1945 il fut délégué de la tendance dite orthodoxe au premier congrès tenu à Paris par le Mouvement libertaire espagnol et fit partie d’une commission chargée de rédiger les motions adoptées par le congrès. En décembre il représenta la FL-CNT de Toulouse (700 adhérents) à l’assemblée pleinière tenue dans cette ville par la CNT en exil, puis avec entre autres Miguel Silvestre Talon, participa à l’organisation de la FIJL en exil dont en mars 1946, lors du 2e congrès tenu par cette organisation, il fut nommé membre du Comité National. Parallèlement il intervenait dans de nombreux meetings organisés en France (Nevers, Auch, Clermont-Ferrand, Albi, Toulouse).

Toulouse, 2e congrès de la FIJL (17-19 mars 1946), de g. à dr. : Miguel Chueca et Florentino Estallo (accroupis), X, Juan Alcacer, Benito Milla, Juan Pjntado (debout), Liberto Sarrau, Raul Carballeira, X, X.

Collaborateur de l’hebdomadaire Solidaridad obrera il fut également l’un des directeurs de l’hebdomadaire des Jeunesses libertaires Ruta jusqu’à son interdiction par les autorités françaises en 1953. Juan Pintado fut délégué à la plupart des plenums et congrès tenus par l’exil ainsi qu’aux congrès de l’AIT de 1951 et 1958. Lors du congrès de réunification de la CNT en 1960, il fut nommé au Secrétariat intercontinental comme secrétaire à la coordination.

Juan Pintado émigra ensuite au Vénézuela où à Puerto Azul il fut le directeur d’un journal local. Défenseur de la stricte orthodoxie anarchiste, il présida en 1966 l’assemblée tenue à Caracas par le noyau exilé et où furent exlus de l’organisation Germinal Gracia Ibars Victor Garcia et Vicente Sierra.


Dans la même rubrique

PINTABONA Filippo

le 29 novembre 2024
par R.D.

PIERLAY, Louis, Victor

le 29 novembre 2024
par R.D. ,
Dominique Petit

PINAULT, Louis

le 30 octobre 2024
par R.D.

PILON, Abel, Gustave

le 11 octobre 2024
par R.D.

PINTADO Luis

le 27 juillet 2024
par R.D.