Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PETIOT, Jean, Marius

Né le 7 mai 1883 à Aix-en-Provence - mort le 24 avril 1926 - Chaudronnier ; ferblantier - — AIA — Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 7 janvier 2009
dernière modification le 21 juin 2025

par R.D., René Bianco

Fils de Jean et de Marie Césarine Pons, Jean Petiot, qui demeurait 3 rue Aude à Aix-en-Provence, était en 1905 le secrétaire de la section locale de l’Association Internationale Antimilitariste (AIA) dont il fut le délégué lors du congrès tenu par cette organisation à Saint-Étienne au mois de juillet.

Entre juin 1905 et août 1906 il fut condamné, par différents Tribunaux Correctionnels (Montpellier, la Réole, Aix, Nîmes, Gien) à des peines de prison pour vagabondage. Il fut, également, condamné pour abus de confiance à deux reprises. Il fut amnistié suite à la loi du 24 octobre 1919.

Ajourné du service militaire pour faiblesse en 1904 et 1905, Petiot fiut arrêté par la gendarmerie pour insoumission le 8 décembre 1906. Mais il eut rapidement un non-lieu car au moment de sa convocation il était en prison à Versailles.
Incorporé le 26 décembre 1906 au 3ème régiment d’Infanterie il subissait, le 16 août 1907, une condamnation, par le conseil de guerre de la 15ème région, à trois ans de travaux publics pour « bris d’armes et lacération d’effets d’équipement et d’habillement ». Écroué à l’atelier des travaux publics de Bougie (Algérie ?) il était libéré en septembre 1909 suite à une remise de peine. Il fut amnistié suite à la loi du 24 octobre 1919.

Lors des élections législatives d’avril-mai 1910, il fut candicat abstentioniste dans la 1ere circonscription d’Aix au nom du Comité antiparlementaire et obtint une voix. Les autres candidats présentés par le Comité dans la région étaient Marius Trevant à Arles, Gaëtan Antonsanti, Paul Barrier, Gustave Cauvin et Alexis Girard à Marseille.

Mobilisé en août 1914 dans le 3è Régiment d’infanterie, il fut blessé en 1915 à Remenoville (Meurthe et Moselle) par un éclat d’obus dans l’aisselle gauche. De retour au front en décembre 1916, il fut traduit devant un conseil de guerre le 21 août 1917 et fut condamné à 2 ans de travaux publics pour "désertion à l’arrière". Toutefois la condamnation fut suspendue pour la durée de la guerre. Il fut démobilisé en mars 1919.

Jean Petiot est décédé à à Marseille le 24 avril 1926.


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