Louis Perrault, qui demeurait 5 rue des Pannoyaux (20e arr.), avait r avec Wagner réorganisé l’ancienne Ligue des antipatriotes et était le secrétaire du groupe Les Antipatriotes et le rédacteur administrateur du journal L’Anti-patriote (Paris, 2 numéros du 12 et du 26 juillet 1891) dont le gérant était Giroud et qui portait en épigraphe « Ni Dieu, ni Maître ! Fais ce que veux ! ». Le journal avait été fondé suite à une réunion convoquée par Wagner et tenue le 6 juin 1891 au Cercle anarchiste international, salle Horel, pour rassembler des fonds et compléter la somme de 150 francs données à cet effet par les compagnons Niquet et Bidault réfugiés en Suisse. Il était également le responsable de la bibliothèque du groupe.
Un Louis Perreault (sic) était recherché en décembre 1891 pour “insoumission”, s’agit il du même ?
S’agit il du Louis Perrault qui en mai 1892 avait été arrêté à Bône (Algérie) où il était allé visiter à l’hôpital militaire le compagnon Brulé (ou Brulet) condamné à Grenoble en 1891 à 10 ans de travaux publics pour avoir jeté son paquetage à la tête d’un capitaine ? Trouvé porteur d’un revolver lors de son arrestation, Perrault fut condamné à l’automne à 5 mois de prison pour “port d’arme prohibée.
S’agit il du Perrault qui début 1896 était membre semble-t-il de la rédaction du journal La Renaissance de Martinet ?