Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PEREZ, Sebastian

Né à Cartagena (Murcie) vers 1902 — mort en 1993 — Cheminot ; maçon — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Paris — Lot (?) — Lerida (Catalogne)
Article mis en ligne le 26 décembre 2008
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Sebastian Pérez militait dans les années 1920 au syndicat CNT des cheminots de Barcelone, ville où ses parents avaient immigré quand il était enfant. Pendant la dictature de Primo de Rivera, il fut à plusieurs reprises emprisonné et torturé. Pendant la guerre civile il combattit sur divers fronts. Fait prisonnier à la fin de la guerre et condamné à mort, sa peine fut ensuite commuée en longue détention. Emprisonné à Lerida pendant près de deux ans, il fut ensuite envoyé dans bataillon de travailleurs forcés pour participer à la construction de routes. En 1947 il parvenait à s’échapper d’Espagne et à passer en France où il allait travailler comme maçon, militer à Paris et occuper des postes de responsabilité à la FL-CNT. Par la suite il seblerait avoir milité dans le Lot où le 2 mars 1952 sa compagne, Mercedes Paque, décédait à la maternité de Cahors des suites d’un accouchement.

Après la mort de Franco, Sebastian Pérez et sa compagne Josefa Mulero (1903-1991) retournaient en Espagne où il décédait à Borjas Blancas (Lerida) en 1993.


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