Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PEREDA LOPEZ, Enrique

Né le 14 septembre 1898 à Puentadez (?) (Espagne) — Ouvrier verrier ; chauffeur de taxi — MLE — Pont Saint-Esprit (Gard)
Article mis en ligne le 24 décembre 2008
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Militant espagnol réfugié en France, Enrique Pereda Lopez était arrivé à Pont-Saint-Esprit (Gard) le 5 novembre 1918. Retourné en Espagne en décembre 1919, il revenait dans le Gard en août 1923 et travaillait comme ouvrier verrier chez Pinatel à Pont-Saint-Esprit. En 1928 il était abonné au journal anarchiste Acción (Paris, 1925-1927) qui avait été interdit par les autorités françaises le 31 décembre 1927.

Au début des années 1930 il était chauffeur de taxi, entretenait une très forte correspondance et avait été signalé comme un « dangereux propagandiste » auprès des espagnols de la région, ce qui lui avait valu d’être inscrit au carnet B spécial. Enrique Pereda, qui était le beau-frère d’Urbain Bustamante, était le père de deux enfants nés en 1925 et 1927.

Sur l’État des anarchistes du Gard de 1935, il était toujours signalé comme « propagandiste dangereux », mais la police signalait qu’il semblait « avoir ralenti ses activités ».


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