José Oliver Calle, qui avait épousé en octobre 1926 Maria Pérez Ortiz avec laquelle il eut deux enfants, José et Pilar, militait au syndicat CNT des spectacles publics de Barcelone. Exilé en France lors de la Retirada, il fut pendant l’occupation allemande membre du noyau réorganisateur, autour notamment de J. Berruezo, de la CNT au barrage de l’Aigle (Cantal). Expert en mise-en-scène il y aurait organisé un groupe théâtral franco-italo-espagnol. A l’été 1944 il était membre de la Compagnie espagnole du Bataillon Didier (FFI) commandée par Juan Montoliu del Campo. Il collabora en 1946 au journal Exilio (Aynes, 19 juillet 1944 à novembre 1947) qui avait été le premier organe publié en France par le mouvement libertaire espagnol en exil. Il fut, après la scission su mouvement libertaire espagnol, membre de la Fédération locale d’Aynes de la CNT de la tendance dite collaborationiste.
José Oliver Calle est décédé en janvier 1979.