Militant anarcho-syndicaliste, Louis Odekerken, qui demeurait 321 rue de Stembert à Verviers, fut avec Jean Remacle l’un des administrateurs-rédacteurs du journal L’Action directe (Liège-Verviers, janvier 1932-février 1933, 10 numéros.) sous-titré « organe mensuel de propagande du syndicalisme fédéraliste », puis organe des Cercles syndicalistes fédéralistes de Belgique et porte voix de l’AIT. Une nouvelle série du journal fut publiée à Liège de mars 1933 à août 1933 (5 numéros) en tant qu’organe de l’Union syndicale fédéraliste de Belgique.

A la fin de l’année 1936 il était le secrétaire de l’Union des Comités antifascistes libertaires pour la défense et la libération du prolétariat espagnol, regroupant les divers comités d’aide et opérant en liaison étroite avec l’Union fédérative des Comités anarcho-syndicalistes de France (cf. L’Espagne antifasciste, n°26, 5 décembre 1936).

Le 3 février 1937 il fut arrêté près de Toufflers, à la frontière franco-belge, avec deux jeunes militants allemands qui voulaient gagner l’Espagne. Tandis que les deux allemands étaient remis aux autorités nazies, L. Oderkeken restait emprisonné une dizaine de jours au secret à la prison de Tournai avant d’être relâché. Le 9 avril il bénéficiat d’un acquittement par le tribunal correctionnel de Tournai. Après que le parquet ait fait appel, il fut condamné fin mai 1937 à 3 mois de prison par la 9e chambre de Bruxelles.

Les 5 et 6 juin 1937 il fut l’un des délégués à la Conférence des libertaires de Belgique tenue à Bruxelles.

Il y a sans doute identité avec Odekerken qui fit en 1937-1938 le responsable du Bulletin information documentation confrontation (Bruxelles, au moins 7 numéros, juin 1937 à mai 1938) bulletin intérieur des groupes anarchistes belges.