Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BLASCO GENZOR, Manuel

Né à Pina de Ebro (Saragosse) le 1er janvier 1915 — mort le 18 décembre 1983 — FIJL — MLE — CNT — Saragosse (Aragon) — Tournus (Saône-et-Loire)
Article mis en ligne le 14 octobre 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Lors du déclenchement du coup d’État franquiste en juillet 1936, Manuel Blasco Glenzor était membre de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Saragosse. Après la chute de la ville aux mains des fascistes, il parvint à passer en zone républicaine. Volontaire au front, il fut blessé et travailla ensuite à la collectivité d’Azuara, près de Belchite, jusqu’à sa destruction en 1937 par les troupes staliniennes de Lister. C’est dans cette collectivité qu’il rencontra sa compagne, Basilia Alcala Bello (née à Azuara) avec laquelle il eut trois enfants.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps, puis, après un bref passage par Moulins (Allier), parvint en 1941 à s’installer avec sa famille en Saône-et-Loire. Il participa pendant l’occupation à la reconstruction du mouvement libertaire. En 1944 il était le secrétaire départemental pour la Saône-et-Loire du MLE en exil. Manuel Blasco qui fut délégué à plusieurs congrès (délégué de Montceau, Autun et Digoin au congrès de 1947) et assemblées pleinières, était en 1980 membre de la FL de Dijon. Manuel Blasco Glenzor est décédé à Tournus (Saône-et-Loire) le 18 décembre 1983.


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