Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BOISSON (ou BUISSON), Fernand “Louis” (?)

Né le 2 février 1896 à Nangis (Seine-et-Marne) — Terrassier — CGTSR (SUB) — CNTF — Carrières-sur-Seine
Article mis en ligne le 30 novembre 2006
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Domicilié 11 Passage Pasteur à Carrières-sur-Seine (Seine-et-Oise), Fernand Boisson acquit, comme membre du groupe anarchiste de cette localité, une réputation de militant actif et convaincu. Il était selon le « Maitron » surnommé Louis mais il y a peut être confusion avec Louis Boisson qui militait à la CGTSR du bâtiment à Lyon.

Fernand Boisson était en 1926 secrétaire de la 13e région fédérale du Syndicat Unifié du Bâtiment (SUB) de Drancy-Le Bourget-Bobigny et en 1931 secrétaire du groupe syndicaliste intercorporatif de Carrières-sur-Seine où il résidait passage Pasteur et était marié à Clémence Desprée (née en 1898). Délégué du SUB de Carrières au 4e Congrès de la CGTSR (11-13 novembre 1932) il y avait été élu à la nouvelle commission administrative avec entre autres Doubinsky, Demeure, Snappe, Boisson et Ganin.

Il a été le gérant du journal Le Combat syndicaliste en 1937-1939, organe de la CGTSR (Il n’a toutefois pas été possible de savoir si c’est lui ou Louis qui a été le gérant du journal).

Après guerre, Fernand Boisson était membre de la CNTF où il militait toujours en 1960 à Carrières, étant le secrétaire de l’Union locale de cette organisation.


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