Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOREY BLANCH, Manuel « Manolo »

Né le 26 novembre 1893 à Tortosa — mort en 1957 — MLE — CNT — Catalogne — Cantal — Bort les Orgues (Corrèze)
Article mis en ligne le 24 septembre 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Pendant la dictature de Martinez Anido, Manuel Morey Blanch avait été grièvement blessé lors d’un attentat tendu près de Reus par les pistoleros du syndicat libre contre lui et Garcia Oliver. Il fut ensuite le directeur de l’école rationaliste de la Barceloneta. Pendant la guerre civile il fut le secrétaire de la Fédération régionale des écoles rationalistes de Catalogne.

Exilé en France lors de la Retirada, et après avoir séjourné en camps, il fut envoyé travailler sur le site du barrage de l’Aigle (Cantal). Pendant l’occupation il y fit partie avec entre autres J. Berruezo du noyau ayant reconstitué la CNT. En 1943 après le plenum de Mauriac, il fut le secrétaire de la FL-CNT du Barrage. A l’été 1944 il était membre de la compagnie espagnole du Bataillon Didier (FFI) commandée par Juan Montoliu del Campo. En 1944, il avait été nommé secrétaire de presse et propagande du Comité régional n°3 et fut chargé de l’administration du journal Exilio (19 juillet 1944 — novembre 1947), le premier journal publié par l’exil et dont les huit premiers numéros furent clandestins. Il avait émis le projet à l’époque d’organiser une école de militants avec Berruezo et Manuel Rico, mais cette intitiative sera finalement abandonnée étant boycottée par la tendance dite orthodoxe de la CNT. Il appartint ensuite à la FL-CNT de Bort-les-Orgues (Corrèze) de la tendance dite « collaborationiste » du mouvement libertaire.

Manuel Morey Blanch est décédé en 1957 à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) où il s’était rendu avec sa compagne Carmen pour se reposer.


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