Le 19 novembre 1937, Jean Morat, qui demeurait 211 rue Paul Bert, fut élu secrétaire adjoint de la Fédération lyonnaise de l’Union anarchiste (UA) aux côtés de Lavorel, secrétaire, et de Giraud, trésorier. Il fut également, cette année-là, responsable du comité local de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) fondée par Louis Lecoin, comité dont en 1939 il était le trésorier où il avait remplacé Mme. Aybram et dont le secrétaire était Masneuf. Il était aussi un des militants les plus actifs du groupe de la Jeunese anarchiste communiste de Lyon dont le secrétaire était M. Cesbron.
En 1938, lors du congrès de la Fédération des métaux CGTn la motion qu’il avait présentée avec M. Lavorel avait recueilli le vote de 33 délégués représentant plus de 2.000 syndiqués.
En septembre 1938, lors des premières journées de mobilisation partielle et suite à la saisie du Libertaire, il était parvenu avec d’autres compagnons à diffuser « environ 400 exemplaires du Libertaire ayant échappé à la saisie… en même temps qu’un certain nombre de tracts de l’UA et de la CGTSR”). L’UA, qui se réunissait alors au café du 212 rue Duguesclin, comprenait dans la région 4 groupes : Lyon ville, Vaise, Saint-Fons et Oullins.